Temps gris, gens gris, boue grise... pfouuuuu

Publié le par Syd

Voila un bon petit moment que je n’avais pas pris le temps de vous écrire un petit mot.

 

Beaucoup de choses se sont néanmoins passées pendant ce laps de temps. La première et la plus importante pour vous lecteur est que mon système d’information international change et évolue un peu tout seul.

Vous avez sans doute remarqué si vous me suivez régulièrement que cette fameuse carte que j’ai crée est de plus en plus précise. Elle compile aujourd’hui, les trajets et les logements….mais aussi les anecdotes et la plupart de mes impressions.

C’est finalement bien plus facile comme cela .j’ai donc décide d’arreter de recopier deux fois ce qu’il m’arrive, et d’arreter de vous infliger la double lecture de ma vie quotidienne.

Je vous donne donc encore une fois le lien vers la carte que je vais m’efforcer de tenir le plus à jour possible, en fonction de mes accès à internet.

Vous y trouverez tout ce qui fait ma vie de tous les jours. Cela ne signifie pas que j’abandonne le blog et ses articles, vous en lisez la preuve. Des maintenant les articles seront réserver comme celui ci aux grands evenements et aux ambiances générales.

 

Me voila donc a plus de six mois de voyage. C’est ni la première, ni la dernière fois que je le dis mais le temps passe super vite…

En même temps si je m’amuse à m’arreter trois semaines dans chaque village que je traverse c’est un peu normal.

 

L’heure du bilan approche à grand pas, même si je suis encore dans la période où je ne dois surtout pas oublier de profiter de ce qu’il me reste.

Néanmoins je le sens venir… ça commence doucement à faire le point, notamment pour dégager les choses que je n’ai pas encore faite et qui animeront la fin du voyage.

 

En attendant, j’ai pris la décision officielle de finir tranquillement en passant voir les lieux intéressants du sud du chili. Et de remonter sur Santiago pour rentrer. Il n’y aura pas de Perou en dernière minute, ou d’aller simple aux Antilles pour faire du bateau-stop. Ne rigolez pas ce furent des possibilités envisagées à un moment.

 

Je profite de cette introduction brodée sur un éventail de thèmes assez impressionnant pour offrir mes sincères voeux de bonheur aux nouveaux arrivants sur notre terre. Les ouaoua (bébé en castellano chilien) pleuvent en ce moment. Je leur souhaite à tous une merveilleuse arrivée dans leurs familles respectives.

 

Passons donc au vif du sujet.

 

Comme vous avez pût le lire et le voir sur la carte, j’ai remontée une route le long du chili en direction du nord. Ceci m’a pris pas mal de temps et fut riche en anecdotes comme vous le savez.

Vous l’avez sans doute compris, ce n’est pas le coin le plus habité de la planète.

 

J’y reviens un peu parce que plus que la beauté des paysages, l’abscence de l’homme ou les routes en terre sous la pluie, cette région s’est caractérisée pour moi par la vrai rencontre avec le voyage.

 

Alors oui, j’avais déjà pas mal bourlingué, et les expériences passées guidaient mes pas, mais là je me suis retrouvé dans le lourd. Là j’ai senti que c’était le plats de résistance.

Pourquoi donc me direz vous.

Il y a une conjonction de fait qui ont produit une atmosphère très étrange.

 

Je me suis retrouvé en hiver, dans une région isolée de tout, étant le seul assez téméraire pour braver le froid et la pluie, pour accepter de ne pas voir les merveilleux paysages à cause du brouillard, pour attendre trois heures au bord d’une route ou une journée et demi qu’un bus daigne arriver.

Et l’ambiance que j’avais déjà décrit plus tôt c’est encore amplifié là bas. J’avais parlé de cette Patagonie d’automne qui mange les gens. Les voyageurs bien sur mais aussi les gens du coin. Eux résistent plus, grâce aux habitudes, aux voisinage, et pour certain à une dépense d’énergie impressionnante.

Et bien ce fut encore pire.

Dans ce coin peu peuplé, j’ai eu un mal fou à créer des liens. Quelque chose d’assez impressionnant.

Rencontrer quelqu’un, partager quelque chose avec lui, demandait de ma part un effort qui se voit rarement dans les relations humaines.

 

Je me suis heurté à cet isolement hivernal campagnard qui est autant voulu que subi par les habitants. La peur de l’autre, de l’étranger ? ou simplement une envie de clame après des été chargés en tourisme ? La peur de mon chapeau à plumes ? ou simplement le temps maussade permanent qui deteint ?

En tout cas j’ai passé une grande période sans arriver à me nourrir de contact sociaux...ce fut dur pour moi. J’ai assez mal vécu cette période où je m’épuisait à essayer de créer quelquechose avec des gens fermés. J’y ai perdu pas mal d’énergie sans arriver à me nourrir des découvertes.

 

Même les gens de couchsurfing pourtant une famille, un groupe d’ami, on été particulièrement difficile à découvrir.... Les rares qui sont ouvert et un peu sympathique le sont pour le portefeuille (Certains patron d’hospediaje, ou conducteur de bus) et ce masque tombe très vite. Notamment lorsqu’ils sont fatigué.

Je crois même savoir que j’ai parfois, dans les petits village, été suivi par quelqu’un. Histoire de voir ce que je faisait ? Je ne sais mais ce n’est pas sain.

Le plus souvent les gens se contentaient de me regarder étrangement et de ne pas m’adresser la parole.

 

Très étrange cette patagonie d’automne. Tout disparaît sous la surface rien est visible. Les gens sont dans leur maison, personne dans les rue, pour acheter quelque chose il faut aller chercher le patron du magasin chez lui... et surtout pas à l’heure de la sieste.

La vie d’un groupe de gens du bout du monde qui s’apprêtent à affronter la nature pendant quelques mois. J’espère qu’ils méditent au moins. J’espère aussi ne pas les avoir trop dérangé.

Ça restera une expérience très étrange.

 

Ensuite je suis passé par Chaiten. L’ultime ville avant la mer.... A cette endroit le bateau est une obligation pour rejoindre de nouveau le chili continental...les montagnes sont trop escarpées pour y faire passer une route. D’ailleurs la route que j’ai remonté vers le nord jusque là n’est guère ancienne... elle doit pas voir beaucoup plus que 40 ans d’existences. Avant ces pueblo où je suis allé ne pouvait être atteint que par voie maritime... Pour vous dire comment tout est à construire là bas.

 

 

A Chaiten, j’ai vécu de très belle chose.

Les 24 heures passées dans ces ruines furent une expérience aussi passionnante qu’enrichissante.

 

La rencontre en premier, avec la nature et sa force, avec ce que communément on appel un désastre.

 

Le 2 mai 2008 le volcan Chaiten entre en éruption. Il paye pas de mine avec ses 900 mètres, mais son sommeil de 9000 ans se trouble et cela fait du dégât. Bon en fait pas grand chose. Il disperse un bon peu de cendre et basta.

La ville, situé à quelques kilomètres à peine, est très peu touché grâce aux vents dominant qui poussent les cendres vers l’est et l’Argentine.

A peine 10cm de cendres s’abattront sur la ville durant l’éruption.

 

La ville n’en est pas moins évacué en toute urgence, et en 2 jours. Les plus résistants tiendront 5 nuits mais au matin du sixième jours l’agglomération est fantôme. Habitée par 4 gendarmes.

 

Durant 20 jours,le temps est au beaux fixe. Durant 20 jours le volcan ne crache presque rien et balise simplement par son panache léger les routes aériennes. Durant 20 jours,le rio Blanco qui passe au nord du village charie de la cendre. Ce qu’il est commun d’appeler un torrent de boue reste dans ces digues par un coup de bol météorologique. Mais il apparaît clairement qu’il ne lui en faut pas beaucoup pour en sortir.

Mais bon, en 20 jours on a le temps de les renforcer.... en 20 jours deux ou trois aménagement peuvent être entrepris. Surtout qu’il y a de la place de l’autre coté de la rivière pour créer une cuvette de déversement en cas d’urgence. Largement même.

Mais non.

 

Et donc le 21ème jour est plus que pluvieux, et ce qui devait arriver arriva...

 

Que voit on après ... une ville coupée en deux. En plein milieu passe le nouveau lit de la rivière. Celle qui avant rejoignait le Rio Negro avant de rejoindre l’océan a décidé de se créer son propre chemin... celui ci passe au milieu d’une ville.

Au bilan, 267 maisons emportées par les flots , ils restent quelques toits visibles au milieu de la baie, en partie bouchée par les sédiments volcaniques.

 

267 maisons en moins, et quelques centaines noyées sous une vague de sable gris... certaines jusqu’au toit. D’autre ont tout simplement perdue une aile, un mur, ...

 

Bien heureusement il n’y eu aucune victime humaine, du fait de l’évacuation.

 

Les gens sont revenu au mois de Juillet. Pour constater les dégâts. Ils ont mis du temps avant de trouver une astuce qui leur permettre d’habiter leur demeure. En effet les gendarme avait l’ordre d’autorisé les propriétaires à venir ranger et nettoyer de 8 heures à 17 heures...

Finalement grâce à une loi oubliée de tous ils ont pu feinter.

 

Aujourd’hui ils sont à peine 200 ans. Les rebelles qui vivent là bas. Le village comptai plus de 5500 âmes quand même.

Aujourd’hui ils son 200 qui maudissent ce drapeau Chilien devant leur porte. Mais ils sont bien obligé de le garder sinon ils sont expulsé.

 

Ils le maudissent parce que pour eux le gouvernement est responsable. Dans un premier temps il est responsaable de ne pas avoir renforcé les digues à temps.

Mais surtout ils lui reproche de les abandonner et franchement,il y a de quoi reprocher.

 

Aujourd’hui plus de 2 ans ont passés et rien n’a changé. Les rebelles vivent toujours sous le joug d’une expulsion possible. Ils n’ont pas d’eau courante, pas d’électricité.

Deux ans qu’ils payent de leur poche un camion citerne pour aller chercher l’eau à3 kilomètres du village et la ramener. 2 ans qu’ils vont acheter leur essence pour leur groupe personnel, que l’on ne peut mieux qualifier que par l’adjectif bruyant.

La nuit là bas n’est pas calme, elle est motorisée.

 

2 ans qu’ils vivent sans écoles, sans collège, ni lycée. Sans l’important hôpital régional qui soignait la région. 2 ans sans un centime, sans un geste. La municipalité c’est extradé dans un autre pueblo. La caserne aussi, je l’ai vu à 70 kilomètres de là dans le pueblo de Villa Santa Lucia.

Il reste quelques policiers pour vérifier que les drapeaux chiliens sont toujours là.

 

Pourtant en deux ans, ils ont fait des demandes, ils ont tenté un bon paquet de choses... rien de légal n’a fonctionné. Même pas la médiatisation.

Le gouvernement parle de prudence....bien loin des message encourageant des scientifique qui passe en ville régulièrementpour venir jeter un coup d’oeil au volcan et qui l’annoncent en pleine route vers un dodo bien mérité. Ce ne fût guerre qu’un soubresaut.

 

La seule chose qui à marché finalement c’est la digue....et encore il a fallu être ingénieux. La rivière qui menaçait encore de changer son cours,celui ci étant tout jeune et donc très peu marqué se devait d’être canalisée. Mais les digues cela coûte cher....

Alors devant les refus incessants, mes amis les rebelles ont eu la bonne idée de hisser un autre drapeau. Celui de l’ennemie argentin.

Le président argentin fût bien plus prompt que madame Bachelet à venir prendre des nouvelles de ces braves gens.

Il a appelé son homologue Chilienne en lui disant que, si elle était d’accord, il avait un don à faire au village de Chaiten pour la canalisation de la rivière. Mme Bachelet s’est empressée d’annoncer que c’était son affaire et de payer de nouvelles digues toute neuves. Mais voyez ce qu’il faut faire pour assurez la sécurité des habitants.

 

C’est triste, triste et énervant.

 

Que peut on voir la bas aujourd’hui. Les stigmates de cette catastrophe... la bas le temps ne passe pas. On a l’amer impression que tout cela  s’est passé hier. Il y a quelques rues et quelques maisons dégagé. Formant un quartier où il y a l’essentiel des rebelles. Mais la majorité de la ville est recouverte de cette boue de sable gris. Les objets qui jadis ornaient les maisons traînent dans les rue. Près d’une école j’ai trouvé par terre un classeur plein de cours qui pourrie là depuis deux ans.

C’est désolant,il n’y a vraiment pas beaucoup de mot pour décrire cette ville quasi fantôme et à moitié en ruine. Régulièrement des maison s’écroulent. C’est que maintenant en plus du choc initial il y a le temps qui passe et qui fait sont oeuvre pour détruire ces maison embourbée où plus personne ne vit.

 

Et les gens ne rentrent pas, il ne viennent même pas nettoyer, finir, clore cela avant de reprendre une vie ailleurs. Non, parce que le gouvernement les décourage.

Cette ville est à l’abandon et c’est tout simplement désolant.

D’autant plus qu’une ville, surtout de cette taille, dans cette région c’est plus que précieux. C’est un trésor pour l’Homme.

 

Pourquoi ce silence de autorité ?

Aucune hypothèse sinon celle de la prudence. Et encore le manque de communication l’éclaire sous un drôle d’angle.

 

Finalement,ce qui parait étrangement le plus probable,c’est la thèse du complot général. Bizarre à première vue toute ces histoires d’illuminati, mais après tout pourquoi pas. Disons que les faits nous autorisent au moins à nous poser la question.

Les rebelles eux sont convaincu de l’existence de ce Plan Andinaen marche qui font d’eux ses premières victimes. Par la conjoncture et la malchance.

 

Ce plan parle d’un projet secret de dépeuplement de la Patagonie,et notamment de sa partie Chilienne. Au profit de la création d’un nouvel état Juïf.

Toujours les même bourreau pense-t-on au premier abords, et très bizarre.

Mais outre le fait que les Americains et Israeliens qui dirigent ce plan profiteraient de l’éruption pour entamer le dépeuplement, il y quelques autres indices.

Il est vrai que cette région est touristiquement réputé seulement pour les Israeliens. Et même si ils en font la propagande lors de leur voyage, ils est étonnant de voir qu’initialement ils sont les seul au courant que cette region est si belle. Ils ont parfaitement raison par ailleurs, c’est de loin le plus beau de toute la patagonie.

Ils sont nombreux dans le coin, en voyage après leur trois ans d’armée. Mais étrangement encore plus concentrée dans cette région qui est pour eux un passage obligé, plus que Calafate ou Ushuaia.

Il est aussi étonnant de voir un nombre de touriste américain relativement important, dont une bonne partie de juifs.

Il parait qu’il existe un courant de pensée regroupant certains de leur hommes de foi qui prèchent qu’en Aisen se trouve la « Terre Promise ».

Au vu de la luxuriance de la région, on pourrait les croire.

C’est peut être pour cela que tout ces braves touristes en profitent pour acheter des terrains en masse du côté de Coyhaique.

 

La seule chose qui est sure c’est que cette région est sans aucun doute la région du futur.

La patagonie Chilienne possède tout ce que l’on veut ou voudra demain.

De l’espace, de la fertilité, tout à faire à son image, des ressources minières très importantes (ils sont 2èmeexportateur de cuivre par exemple mais possèdent aussi de l’or, de l’argent, du zinc, et que sais-je encore...) et plus que tout de l’eau. La guerre de l’or bleu se passer là bas. Ceci est une certitude. En plus de ses innombrables rivières, torrents et cascades cette région possède une myriade de lac. Le plus gros étant le lac général Carerra, partagé avec l’Argentine, qui est le second en taille d’ Amérique du sud, je l’ai déjà signalé.

Plus que cela, cette régionpossède la troisième réserve d’eau douce gelée mondiale. Après l’antarctique et le groenland, Aisen et Magallanes peuvent se vanter d’avoir plus d’eau douce que n’importe qui. Avec entre autre, les campos de hielo Sur et Norte-SanValentin. Deux énormes chapeau de glace qui coiffent des massifs montagneux et d’où coulent d’innombrables glaciers.

Stratégiquement c’est intéressant... je me demande juste pourquoi le Chili se laisserait faire. Mais la politique à ses raison que la raison ignore à première vue.

 

En attendant,mes amis les rebelles sont bien loin de ces magouilles et se sentent un peu seuls.

Ils en ont marre d’attendre une aide qui ne viendra pas, et comme vous vous doutez que ces gens ne sont pas n’importe qui, ils construisent et ils voient grand.

Ils sont sur le point de monter une fondation pour reconstruire par leur propre moyen les réseaux électriques et d’eau.

Rebelles face à ceux qui ne les aident pas, ils se remontent les manches et ils y vont.

 

Le soir de ma visite, autour d’une bonne soupe,on a refait le monde un peu. Histoire de rigoler et d’oublier le bruit des générateurs qui tournent.

On a pousser le bouchon.Si c’est eux qui font tout, pourquoi avoir un gouvernement. Alors d’accord il y aura un pays de patagonie chilienne, mais ce ne sera pas les israeliens, non. Ce seront EUX. Et Chaiten sera capital, et vient on dessine un drapeau. Allez on trouve des symbole. Cortex et Minus (pour ceux qui connaissent), puisque David contre Goliath c’est déjà pris.

Et puis des phrases fortes :

« Nacimos rebeldes » (Nous sommes né rebelles)

«La diferencia es la independencia» (la différence c’est l’indépendance) Bon oui je sais je l’ai piqué France Inter celle la mais elle est bien non ?

 

Les rêves d’un nouveau Monaco (oui je sais mais bon pourquoi pas après tout) et d’enfin une vie calme et posée, proche de ce que l’on pourrait appeler le confort se sont tranquillement construits et partagés sous les étoiles et les lampes torches.

Les rêves de vie, et non de survie.

 

Que reste-t.il à ces gens sinon la lutte ? Le port sans lequel la vie ici n’aurait je pense pas pu reprendre.... Heureusement pour eux que ce port était stratégiquement important. Mais l’est il encore ?, et si oui pour longtemps ?

Il leur reste le paysage, le volcan Corcovado au loin, bien plus élancé vers le ciel, bien plus imposant, bien plus calme sous sa neige et surtout bien plus beau.

L’autre soubresautant qui fumerolle encore un peu.

Et des souvenirs, ce cette ville avant, ce cette terre et de ces maisons, les seuls choses qu’ils possèdent.

De ces endroits où ils ont grandi. De leur parents et grand parents qui se sont battu pour coloniser tout cela, et qui pour certains sont mort,en construisant la route, en construisant le port, ou que sais je encore. C’est cela qui motive ces gens à rester...dans ce pays pauvre en histoire, dans cette régionqui l’est encore plus, dernière colonisée alors que l’île en face fût presque la première. Ici trois générations c’est le maximum de l’arbre généalogique, après on se perd, on ne sait plus d’où ils viennent vraiment les colons. Dans ce pays qui fête cette année ces 200 ans d’existence, les rebelles se battent parce qu’ils n’ont que cette terre sous la cendre à proteger.

 

 

Ces 24 heures m’ont profondément marqué... J’ai rencontré là bas des gens qui méritent le rang d’Homme, ce n’est pas si courant.

Je n’ai pas de nom, pas d’adresse, aucun contact avec eux mais je les aiderait. Ils font et eux, ils ont vraiment besoin d’aide.

Je leur donne tout l’espoir que j’entretient pour la reussite de leur projet et la fin de la zone 0.

"Zona cero

Cero luz

Cero agua

Cero apoyo."

 

(Zone zero

Zero lumière

Zero eau potable

Zero soutient)

On peut lire cela sur la vitrine du supermarché local.

 

 

Après ces moments riche en découvertes, rencontres, partages etc.... (enfin ou presque) j’ai du à regrets m’en aller.

J’avais choisi de rejoindre l’île de Chiloe, pour cela 4h30 de ferry sont nécessaire. Celui ci, malheureusement ne passe qu’une fois par semaine. C’est dommage, j’espère que je ne regretterais pas de ne pas être resté plus longtemps chez ces sympathiques gens.

Je suis maintenant sur l'île de Chiloe qui fera l'objet prochainement d'un nouvel article. Mais bon pour pas vous surcharger on va en rester là pour aujourd'hui.

Un dernier coucou hors sujet avant de fermer que j'ai oublié de mettre dans mon introduction (a)variée.

Un gros merde à tous mes amis de terminale et première pour leur baccalauréat, ainsi qu'à tous les braves etudiants qui continuent à me suivent durant leur partielles.

Je pense à vous les amis.

Publié dans Vie quotidienne

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A
<br /> Monsieur Girard fils, bonsoir.<br /> Je viens de consulter la carte de votre itinéraire et, d'après la rumeur, je constate avec effroi qu'elle n'est pas du tout mais alors pas du tout à jour. Il serait fort utile de rectifier<br /> rapidement cet anomalie, je vous prie!!!<br /> MERCI.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> bon anniversaire Sydney ; fêter ses 20 ans au bout du monde n'est pas courant ; beaucoup en rêve, peu le réalise. bisous Chantal<br /> <br /> <br />
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A
<br /> 20 ans, tout un symbole…<br /> <br /> Prenons un individu (λ), plaçons-le dans un (N) avec beaucoup d’(n) & observons sa réaction.<br /> S’il est peu (≠) du troupeau, & (v) le (Δ) entre son QI & celui du plus grand nombre, il y a (±) de chance qu’il s’y fonde.<br /> La probabilité qu’il se distingue des autres est (< ) à la (∑) des probabilités qu’il s’y noie. Ainsi notre ami (λ ) (Є) au troupeau & par conséquent obéit au berger & à ses chiens.<br /> Par la magie du grégarisme, (λ ) devient, à un (ι) près, (ε), quantité négligeable & par conséquent, (≈) négligée.<br /> Chose étrange, le (W) effectué par la (∑) de toutes ces quantités négligées devient l’(α) & l’(ω) du monde économique ; étonnant, non ?<br /> Qui sont ces petits malins qui arrivent à (×) des riens pour nous (÷) tous ?<br /> Si tous les (λ) que nous sommes étions un peu (–) (β ) sans doute serait-ce (≠).<br /> Lorsqu’une personne (λ) décide de devenir quelqu’un, elle dirige son (E) (->) les autres, pour les autres. On dit alors qu’elle rayonne ou encore qu’elle brille, ce qui est (=). A star is born,<br /> vive Sydney (./)<br /> Je vous envoie une quantité (∞) de courage & de volonté pour décoder ce message.<br /> PS : si vous voulez la traduction tapez 1, pour obtenir le décodage, envoyez moi un SMS surtaxé, si vous avez un doute sur le vote du public, appelez un ami !! lol !!<br /> <br /> Joyeuz'anniv !!!<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Pfffooouuu !<br /> Un nouveau volcan se réveille : le mont Sydney.<br /> Endormi depuis 9000 heures, il bout, il bout jusqu’à l’éruption inattendue. Et quelle éruption !<br /> Quelle force, quelle projection de cendres, de lave, de bombes incandescentes ! Impressionnant.<br /> Du coup, détour obligé par Chaitén ; ses articles et ses photos de 2008. Impressionnant.<br /> Merci.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> grâce à toi sydney,j'ai été téléportée dans ce Chili que je rêve de visiter. Je découvre la triste histoire de cette ville du bout du monde. J'ai lu il y a quelques années l'histoire des tous<br /> premiers hommes qui ont peuplé la région, qu'on appelait les "Hommes" et que l'on a exterminé.Tu vois, l'histoire se répète.<br /> Tous mes voeux pour la continuation de ton périple et fais-nous encore voyager ! Bisous<br /> <br /> <br />
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